quarta-feira, 31 de outubro de 2012

PF prende 6 por sonegação fiscal e lavagem de dinheiro em SP

carros

Quadrilha usava igreja de fachada para crimes contra sistema financeiro. Servidores públicos subtraíam processos da Receita em troca de comissão

A Polícia Federal deflagrou, na manhã desta quarta-feira (31), uma operação para desarticular uma quadrilha especializada em lavagem de dinheiro, sonegação fiscal e subtração de procedimentos fiscais da Receita Federal. Foram cumpridos seis mandados de prisão, sendo dois de prisão preventiva e quatro de prisão temporária, e 12 mandados de busca e apreensão na capital paulista, em Atibaia e Valinhos, no interior. O grupo utilizava uma igreja de fachada para cometer crimes contra o sistema financeiro.

A investigação da Operação Lava-Rápido começou em março deste ano após a constatação de que uma igreja de fachada havia movimentado em suas contas quase R$ 400 milhões em operações financeiras. Segundo a Polícia Federal, a empresa jamais teve existência física e foi criada por gozar de imunidade tributária, o que diminuiria as probabilidades de fiscalização.

"As investigações começaram com fatos que ocorreram entre 2008 e 2010, dando conta principalmente de uma empresa de fachada constituída como associação religiosa que movimentou, nesse período, cerca de R$ 400 milhões. Essa empresa não existia efetivamente, era constituída em nome de laranjas, mas tinha contas bancárias para movimentar altos valores de dinheiro", disse o delegado Isalino Giacomet, coordenador da operação.

De acordo com a apuração da Polícia Federal, o procurador que movimentava as contas bancárias da igreja, além de cometer crimes financeiros e de lavagem de dinheiro, também tinha vínculos com um ex-agente fiscal de rendas, com quem passou a atuar a partir do primeiro semestre de 2012.

Processos eram subtraídos da repartição pública (Foto: Divulgação/Polícia Federal)Processos eram subtraídos da repartição pública
(Foto: Divulgação/Polícia Federal)

Em um dos modos de atuação do grupo, empresas de fachada, como a igreja, eram criadas para que atuassem ficticiamente, recebendo recursos de empresas reais e depois remetendo os valores para o exterior de maneira ilegal. No segundo modo de atuação, o grupo trabalhava para empresas devedoras do fisco estadual, que já haviam sido autuadas ou que haviam tido seus recursos administrativos julgados improcedentes. Eles contavam com a colaboração de servidores públicos vinculados à área tributária, que subtraíam os procedimentos fiscais da repartição pública e apagavam seus registros dos sistemas de informática.

Segundo a Polícia Federal, os processos eram levados escondidos em bolsas ou mochilas dos servidores públicos. Depois, eram entregues aos chefes da quadrilha, que os entregavam para os empresários envolvidos. De acordo com a polícia, há evidências de que cada procedimento continha valores de multas fiscais que variavam entre R$ 1 milhão e R$ 35 milhões. Ao menos três processos desaparecidos foram identificados durante as investigações da PF. Com o sumiço processual na fase em que não há mais recursos legais por parte da empresa condenada, a cobrança é inviabilizada.

Dos seis detidos, três eram servidores públicos, um era prestador de serviços do estado, um era ex-agente fiscal de rendas e o outro era empresário. Além das prisões, foram apreendidos 14 veículos, cinco procedimentos fiscais de pessoas jurídicas e um de pessoa física, US$ 30 mil  e R$ 100 mil.

De acordo com o delegado Giacomet, os presos responderão por crimes contra o sistema financeiro, subtração de processos, corrupção ativa e passiva, tráfico de influência, lavagem de dinheiro, formação de quadrilha, falsidade ideológica e sonegação fiscal, cujas penas somadas podem atingir 28 anos de prisão.

Segundo estimativas realizadas durante as investigações da Polícia Federal, o prejuízo total à União e ao estado de São Paulo pelo não recolhimento dos tributos devidos e pelas fraudes detectadas podem passar de R$ 150 milhões ao ano.

Fonte: G1.com

domingo, 21 de outubro de 2012

Le blanchiment au cœur de la finance mondiale

21 octobre 2012, par G.Moréas

Le démantèlement d’un réseau de blanchiment, dans lequel une élue parisienne vient de se faire poisser, nous fait découvrir un pan de la criminalité peu concerné par les zones de sécurité prioritaires. Ici, pas de Kalachnikov, mais des gens qui se la pètent et qui ont pignon sur rue. On disait autrefois, pas de voleur sans receleur, eh bien, aujourd’hui, on peut dire que tout malfrat qui se respecte doit avoir sa petite blanchisserie. Car le bon argent, sonnant et trébuchant, disparaît peu ou prou de nos porte-monnaie, pour devenir scriptural. Donc « traçable ».

Dans les faits, on peut découper le blanchiment en trois phases :

1/ Le placement, qui consiste à transformer les billets de banque en monnaie électronique ou en d’autres biens, comme des biens immobiliers ou des œuvres d’art.

2/ L’empilage, qui vise à brouiller les pistes en fragmentant cette première activité, et à créer suffisamment d’écrans pour qu’il soit impossible de remonter à la source.

3/ L’intégration, autrement dit l’injection des produits frauduleux (qui ont désormais l’apparence de la légitimité), dans l’économie traditionnelle.

Dans le démantèlement du réseau franco-suisse, les blanchisseurs jouaient sur la crainte du fisc. Crainte que certains banquiers malhonnêtes savent exploiter au mieux de leurs intérêts. Moyennant une honnête commission, ils suggéraient aux détenteurs de comptes en Suisse de leur procurer des liquidités. Puis, moyennant une nouvelle honnête commission, ils proposaient à des intermédiaires douteux de transformer leurs liquidités en lignes de crédit. Florence Lamblin s’en explique ainsi dans Le Parisien : « Avoir un compte en Suisse me paraissait risqué et me mettait mal à l’aise » Mais en même temps, elle craignait de le déclarer au fisc et ne se sentait probablement pas de passer la frontière avec une valise de billets. Un certain Berty prend les choses en main. Le scénario est simple : la dame doit d’abord virer l’intégralité de ses avoirs en Suisse sur un autre compte, également en Suisse. Ensuite, un inconnu lui apportera l’argent liquide à domicile. « Je savais juste que je serais ensuite contactée sur mon portable par un certain Marc pour récupérer les fonds moyennant une commission de 4 % », explique-t-elle. C’est l’étape 1 du processus.

Dans les cités, l’argent de la drogue est blanchi d’une tout autre manière.  Il ne semble pas que les truands de quartier aient suffisamment d’entregent pour fréquenter le monde de la finance. Le blanchiment se fait donc souvent via de petits commerces (qui bidonnent leur CA) – du moins pour l’instant. Car si on laisse faire, ces petits truands pourraient grandir... Ou alors, l'argent sale s’expatrie vers des pays moins regardants.

Il faut dire que la France s’est dotée d’un contrôle très strict de la circulation de la monnaie : interdiction de payer en espèces au-delà de 3 000 €. Mais la criminalité n’est pas à l’origine de cette rigueur. La première loi qui limitait les paiements en espèces a été prise sous le gouvernement de Vichy. Ensuite, la règle a perduré. C’est donc un héritage du passé, sur lequel sans arrêt on remet une couche. Après-guerre, la lutte contre l’inflation (sans résultat, d’ailleurs), ensuite la nécessité d’un contrôle fiscal et douanier. Puis, à partir de 1987, c’est la « sécurité » qui a emporté le morceau. Une loi du 31 déc. 1987 prévoit spécifiquement le délit de blanchiment de l’argent de la drogue. Dix ans plus tard (13 mai 1996), l’infraction s’applique à tous les crimes et à tous les délits.

La suspicion autour de l’argent est désormais ancrée dans notre société. Pourtant, il y a quelques mois, le Conseil d’État a déclaré inapplicable la prohibition des paiements en espèces effectués par les professionnels lorsqu’ils se trouvent à l’étranger. Comme un rappel à la réalité. Caroline Kleiner, qui est maître de conférences à la Sorbonne, nous explique dans le Recueil Dalloz (2012 p. 2289) les enjeux économiques de cette défiance un rien paranoïaque. D’un côté, l’interdiction de régler en espèces pénalise nos entreprises lorsqu’elles font du business dans des pays où la monnaie n’est pas convertible sur le marché des changes. Mais de l’autre, cela favorise fortement les affaires des établissements de crédit qui ont le monopole de la gestion des moyens de paiement électronique. Un CA de plusieurs milliards d’euros. En souriant, on pourrait se dire que ce sont les mêmes qui profitent de l’argent du crime et de l’argent de la lutte contre le crime. Un monde parfait.

Le blanchiment ne concerne pas que l’argent, mais tous les biens qui proviennent d’un crime ou d’un délit. Le simple fait de favoriser la dissimulation de leur origine illégale constitue l’infraction. Mais comme il est souvent impossible de reconstituer le circuit (étape 2 : l’empilage), le législateur parle de « sommes paraissant provenir de l’activité d’organisations criminelles » (loi du 12 juillet 1990). En matière de stups, une loi de 1996 a inscrit dans le code pénal la présomption d’illicéité pour les individus douteux incapables de justifier de leur train de vie et qui sont en relations habituelles avec une ou plusieurs personnes se livrant au trafic (ou à l’usage) de stupéfiants. Un véritable renversement de la preuve, puisqu’il appartient au suspect de prouver qu’il n’est pas coupable. Ce principe a été généralisé en 2006 (321-6 du CP) pour tout crime ou délit.

Parviendra-t-on un jour à juguler le blanchiment de l’argent du crime ? C’est inenvisageable, selon certains, car cela déstabiliserait complètement l’économie mondiale. L’ONUDC (Office des nations Unies contre la drogue et le crime) parle d’un CA de 870 milliards de dollars, soit 1.5 % du PIB de la planète. Pour prendre un exemple, la famille mafieuse Rizzuto, au Québec, gère une fortune de plusieurs milliards de dollars. Peut-être équivalente à celle de Madame Bettencourt. Mais bien en deçà des trois cartels internationaux auxquels Barack Obama a déclaré la guerre. Chaque année, les groupes criminels organisés font des millions de victimes (directes et indirectes). Leur puissance est telle qu’ils peuvent déstabiliser l’économie d’un pays. Tant qu’il y aura une demande, les réseaux criminels profiteront de la vente de biens illégaux, nous dit l’ONUDC. Et la demande n’est pas prête de s’arrêter, car l’évasion fiscale est la clé de voûte du blanchiment. Or son montant est estimé entre 17 000 et 26 000 milliards d’euros pour l’ensemble de la planète. Un véritable trou noir dans l’économie mondiale, peut-on lire    dans un article du Monde du 23 juillet 2012. D’autant que ces chiffres ne tiennent pas compte des actifs non-financiers des hyper-riches, comme les œuvres d’art, dont il a été question ces derniers jours. Chez nous, en 2007, la Cour des comptes parlait de 30 à 40 milliards d’évasion fiscale.

Florence Lamblin apparaît minuscule dans ce schéma. Est-elle coupable selon les critères de la loi ? Elle ignorait vraisemblablement que cet argent provenait de trafiquants de drogue, mais pouvait-elle ignorer que c’était de l’argent d’origine illicite ? À la justice de trancher. Mais son cas est emblématique. Par leurs agissements, des gens « honnêtes » participent au blanchiment de l’argent du crime.

Si l'on additionne l'ensemble des commissions versées pour payer les intermédiaires, l’ardoise finale peut atteindre 50 %. Ce sont donc des sommes colossales qui atterrissent dans la poche de ces petits malins en col blanc qui font le trait d'union entre l'argent sale et les banques. Grand naïf, j’aime à penser que ni eux ni ceux qui grugent le fisc ne sont conscients qu’ils sont un rouage d’un mécanisme criminel où chaque billet est tâché de sang.

sábado, 20 de outubro de 2012

Ley antilavado: el lado sucio; nueva legislación tiene manchas

7230467826_053fd06407Fuente: Reporte Índigo/ Georgina Howard 20 octubre 2012

En 20 estados no se cuenta con leyes que la castiguen. Para burlarla solo bastaría cambiar de entidad. Va contra el narco, pero afectará a negocios legítimos como el inmobiliario, joyero y automotriz.

 

México.- La autonomía de los estados puede llegar a ser un obstáculo para la aplicación de una ley.Un ejemplo claro es la recién promulgada Ley contra el Lavado de Dinero, sobre todo porque sólo 12 entidades federativas, incluido el Distrito Federal, tipifican como delito en sus legislaciones el blanqueo de efectivo.

La ausencia de este ilícito en la legislación de 20 estados, implica que más de la mitad del territorio nacional quedará desprotegido y a merced del crimen organizado, advierte el académico del Tec de Monterrey, Campus Santa Fe, Gerardo Palomar.

Los delincuentes pueden migrar de entidades como Chihuahua, Nuevo León, Tamaulipas, Veracruz o el Distrito Federal, que sí tienen una ley, a estados como Sonora, Sinaloa, Jalisco, o Yucatán que carecen de la misma.La migración de la delincuencia de un estado a otro se ha denominado “el efecto cucaracha” en el terreno de la seguridad pública, explica a Reporte Índigo.Explica que aquí tenemos dos vertientes:  en el sector financiero la ley contempla el lavado de dinero como un delito federal.

Pero las transacciones en los sectores joyero, automotriz, inmobiliario, juegos y sorteos, casas de cambio, se rigen por leyes estatales y no están contempladas en los códigos penales.

Por ellos surgen “ciertas desventajas” porque los estados que no tipifican este delito “tienen que entrarle”, ya que la ley promulgada no servirá de nada si no se refleja en las legislaciones estatales.

Si bien no hay candados o regulaciones que obliguen a todas las entidades a aplicar leyes contra el blanqueo, considera que cada estado tiene que definir si legisla o no, en este sentido.

“Es el lado flaco que tiene la nueva ley” pues esos 20 estados estarán propiciando que opere  el crimen organizado a su localidad.No obstante, reconoce que la Ley Federal para la Prevención e Identificación de Operaciones con Recursos de Procedencia Ilícita, como se conoce oficialmente, constituye un avance muy importante.

A pesar de las restricciones en cuanto a pago en efectivo, dice, esta norma traerá ventajas a la economía pues da buenas señales a los inversionistas extranjeros en materia de seguridad judicial.

Sin embargo, afectará en una primera instancia al comercio porque limita ciertas operaciones en efectivo.

“Le pegará” esencialmente al sector inmobiliario, joyero, automotriz, artístico y casas de cambio.

Pero es evidente que al regular las operaciones en efectivo, subraya, la intención es ir al fondo del problema.

Sobre todo porque “estamos ahorcando los fondos que maneja el  crimen organizado”.

Y es que a las autoridades federales contarán ahora con una legislación completa que ya no depende de dos artículos del Código Penal.Resalta la importancia de crear unidades de espionaje económico –como la Unidad de Análisis Financiero y Económico de la PGR–, para recopilar información de padrones vehiculares, registro de propiedad y comercio, que permitan identificar actividades en donde podrían emplearse activos ilícitos.

La ley, discutida por más de dos años, tiene como finalidad debilitar las estructuras financieras del narcotráfico y el crimen organizado, y armonizar sus criterios con los que rigen a la comunidad internacional.

Cifras oficiales revelan que en México se lavan alrededor de 12 mil millones de dólares anuales de procedencia ilícita.

De acuerdo con Edgardo Buscaglia, presidente del Instituto de Acción Ciudadana, Estados Unidos concentra 19 por ciento del lavado de dinero mundial.

Son 20 países que concentran el 68 por ciento de todo el lavado de dinero del mundo, y aunque no figura México en esos lugares, dice, sí ocupa el segundo sitio en cuanto a flujo de dinero ilícito.

El objetivo, como lo definió el presidente de la Comisión de Estudios Legislativos del senado, Alejandro Encinas, es detectar los 40 mil millones de dólares de ganancias que cada año genera el crimen organizado.

Para ello se creará una unidad especial que persiga este delito y estará a cargo de la Subprocuraduría de Investigación Especializada en Delincuencia Organizada (SIEDO) de la Fiscalía nacional.

Los meten en cintura

Las autoridades que llevarán la voz cantante en esta nueva legislación son la Secretaría de Hacienda, en su calidad de autoridad financiera,  y la PGR a través de la Unidad Especializada en Análisis Financiero.

Para el experto Luis Pérez de Acha, uno de los aspectos relevantes del texto es que cambia el concepto de “sujetos obligados” por “entes vulnerables” para el lavado de dinero a las entidades financieras.

Pero sobre todo, dice, señala las obligaciones que se deben seguir acatando, como identificar y conocer a sus clientes y en su caso, reportar operaciones sospechosas a la SHCP.

La ley reconoce que hay negocios y profesiones no financieros con mayor vulnerabilidad para el lavado, por lo que hace énfasis en que no son las personas sino ciertas actividades las que quedarán sujetas a su aplicación.

El 70 por ciento de las transacciones que se realizan en la actualidad se hacen en efectivo, si bien la nueva legislación no las limitará, tendrá dientes para detectarlas.

Entre esas actividades destacan: las vinculadas a la práctica de juegos con apuesta; concursos o sorteos; emisión o comercialización de tarjetas de servicio o crédito no bancarias; cheques de viajero.

Ante el impacto que tendrá la ley en la forma de hacer negocios, sus disposiciones cobrarán vigencia de forma escalonada:

Las disposiciones de la legislación se aplicarán a los nueve meses siguientes al de su publicación; la emisión del Reglamento, dentro de los 30 días siguientes de su entrada en vigor, y la presentación de nuevos avisos de actividades vulnerables, a los 60 días siguientes a la publicación del Reglamento.

Los topes

La Ley establece un régimen especial para restringir pagos con dinero en efectivo en determinadas operaciones con activos de alto valor:

- Transmisión de propiedad o constitución de derechos reales sobre bienes inmuebles con valor superior a 500 mil pesos o su equivalente en salarios mínimos.

- Transmisión de propiedad o constitución de derechos reales sobre vehículos nuevos o usados; relojes; joyería; metales preciosos y piedras preciosas, por un valor superior a 200 mil pesos o su equivalente en salarios mínimos.

- Adquisición de boletos que permita participar en juegos con apuesta, concursos por un valor superior a 200 mil pesos o equivalente en salarios mínimos.

- Constitución de derechos personales de uso o goce de cualquiera de los bienes antes referidos, por un valor superior a 200 mil pesos, o su equivalente en salarios mínimos.

Tags Relacionados: ley antilavado, mexico, lavado de dinero, autonomia, legislacion

Fuente: Reporte Índigo/ Georgina Howard

Reporte Índigo/ Georgina Howard 20 octubre 2012

Picture source: Albert Know

domingo, 7 de outubro de 2012

Today I bought Dracula by Bram Stoker

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Tomorrow those that still live in Brazil have got to vote and choose the mayor to theirs cities. I live in Sao Paulo and it would be a pleasure to enforce the value of my citizenship and choose whom  I consider  the best politician to conduct one of the most important and complex social clusters of the world. But there is no option.
Sao Paulo is the fourth biggest city within the five ones identified as the greatest possibilities for business and for the sustainable development. With about 12M of inhabitants this city has to face big challenges through the next fifty years.
As someone that worked in an important task force to buy the best services and products with good prices for this city, I saw how difficult it is to end  with the mafia system of Sao Paulo City Hall.
The suppliers finance the politicians just to ensure the future of corruption scheme and stabilize the prices over the highest level of global prices and gain with extraordinary profit the bidding contracts. On the other hand, when some due diligence is made to identify the beneficial owners of those companies that own the bidding contracts, a big surprise is revealed: The owners are the same politicians that manage the city as secretaries and sometimes as the own mayor. They use a lot of front companies to hide their faces through what is known as “XY Participações Ltda” that has a percentage of many other companies that in the end of a chain are the companies that have the millionaire bidding contracts.
I was thinking all day long, I ended up looking for nothing on the online newspaper when, suddenly, I found an interesting picture (above) of the ministers of Brazilian Supreme Court Joaquim Barbosa and Ricardo Lewandowski, both judging the scheme of corruption called 'Mensalão", – the first one as adjudicator and the second as proof reader – that showed me clearily what hell situation we are living in Brazil.
At the same time, I remembered that today I bought the book Dracula written by Bram Stoker and there was no other philosophical thinking to explaining this catastrophic situation beyond but to associate, satirely, the Brazilian's ethic context with the literal universe of Count Dracula and compare him with Lewandowiski and the defenders of corruption. And I wrote then:
There couldn't be a better moment to read Dracula’s special edition in leather cover and printed in China, of course. "Joaquim, I will drink your noble black blood !" Said the Count Dracula aka Lewandowski.
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By Fabio de Freitas







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